Presentation of the Red Panda

Also called a small panda, as opposed to the giant panda, a bright panda, in reference to its scientific name Ailurus fulgens (which comes from the Greek Ailuros which means a cat, and from the Latin fulgens which means bright), or a firefox, which is the translation of the Chinese term, the red panda was initially classified in the Procyonidae family, because of its morphological resemblance with raccoons. Then he passed into the Ursidae family, like his distant cousin the giant panda. But scientific studies have revealed its particularity and a family was then dedicated to it, that of the Ailuridae, lined with the Mustelidae (weasels), Procyonidae (raccoons) and Mephtidae (skunks) in the super-family of the Musteloidea, which belongs to the order of the Carnivores.

There are two subspecies of red pandas: the small panda of India (A. fulgens fulgens) and the small panda of Styan (A. fulgens styani). The second, slightly larger and darker than the first, is found only in northern Myanmar and in some provinces of China (from the Hengduan Mountains to Sichuan, as well as east of the Nujiang River of Yunnan Province). The small panda from India can be seen in Nepal, Bhutan, north-eastern India (West-Bengal, Sikkim, Arunachal, Pradesh) and in part of China. It is the national emblem of Sikkim.

Le panda roux mesure de 50 à 60 cm de long, sans la queue (qui fait elle-même 30 à 50 cm), et moins de 30 cm de haut au garrot. Il a le pelage brun roux sur le dos, noir sur le ventre et les pattes, et a l’intérieur des oreilles, les joues, le museau et les sourcils blancs. Sa queue, annelée rousse et beige, lui sert de balancier quand il escalade. C’est un remarquable grimpeur capable de descendre d’un arbre la tête la première, grâce à ses puissantes griffes semi-rétractiles et ses pattes arrières, qui ont la faculté de pouvoir pivoter sur près de 90°. Il a la particularité d’avoir des poils jusqu’au bout des pattes et entre les coussinets, qui lui permettent de bien supporter les climats hivernaux. Malgré sa fourrure épaisse, le panda roux ne pèse pas bien lourd, entre 3 et 6 kg. Ses sens les plus développés sont la vue et l’odorat. Enfin, tout comme son cousin le panda géant, le petit panda possède un sixième doigt aux pattes avant. Il ne s’agit pas d’un pouce opposable comme chez les primates, mais d’un os du poignet modifié qui agit comme un faux pouce et permet aux pandas de saisir les branches de bambou plus facilement. Il vit en moyenne 14 ans (8 à 10 ans dans la nature, jusqu’à 18 ans en captivité).

Red pandas are solitary and rather nocturnal. The home ranges of males and females overlap, but they rarely see each other. Red pandas save energy and cover only a quarter of their home area per month. They have several ways of marking their territory, including urinating and depositing secretions from their anal glands and pads along the boundaries of their territory. They also have “communal latrines” that line their borders, allowing them to share different information, such as whether or not the females are in oestrus. They also communicate through a variety of sounds (grunts, whistles, etc.) and gestures (nods, bow tails, etc.).

During the breeding season, from January to March, male and female mate. Then each one resumes his activities on his side, the female raising alone her 2 cubs (rarely 3 or 4) after 135 days of gestation on average. The cubs are born between May and July, measuring only 6 cm and weighing just over 100 g.

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They already have a small fur but keep their eyes closed for up to 18 days. They will not come out of the den until after 3 months, and will be weaned at 5 months. They will stay with their mother for about a year, in all, while reaching their adult size, and will be sexually mature around 18-20 months.

Red pandas live in the temperate forests of pine, deciduous and other rhododendrons in the foothills of the Himalayas (between 1000 and 4800m above sea level). The temperature of this region is cool but there is little annual variation. They are particularly fond of bamboo underwood, which provide them with most of their food. These underwood, however, only form narrow bands throughout their range, which greatly limits their territory.

Le terme panda est une anglicisation du mot « poonya » qui signifie « mangeur de bambou ». En effet, le régime alimentaire des pandas roux se compose à 95% de bambou, fait pour le moins inhabituel chez les Carnivores, qui vient apparemment d’une ancienne adaptation de l’animal, puisque des scientifiques ont retrouvé des fossiles d’espèces semblables en Europe et en Amérique du Nord datant du Miocène (25 à 5 Millions d’années) et du Pliocène (5 à 2 Millions d’années), laissant à penser que l’animal eut autrefois une aire de répartition beaucoup plus vaste, correspondant à la quantité de bambou croissant sur la planète en fonctions des différents changements climatiques. Heureusement pour l’espèce, le bambou continue à bien se développer dans le Sud de l’Asie. Les 5% restants de son régime alimentaire sont des fruits, baies, racines, écorces, champignons, lichen, insectes et autres petits animaux, qu’il trouve en période estivale.

La spécialisation alimentaire du panda roux a un gros impact sur sa vie quotidienne. En effet, le bambou est très riche en fibres non digestibles par notre petit Carnivore, qui n’a ni les dents, ni le système digestif adapté. De ce fait, il n’extrait qu’un quart des nutriments dont il a besoin à partir du bambou. Et le bambou étant sa seule ressource alimentaire l’hiver, le petit panda peut perdre jusqu’à 15% de son poids pendant cette période. De ce fait, il a adapté son comportement pour pallier à ses besoins énergétiques. Par exemple, le panda roux peut passer jusqu’à 13 heures par jour à grignoter des jeunes pousses et feuilles de bambou. Il a également un métabolisme très bas, qu’il peut ralentir quand les températures chutent. Enfin, son épaisse fourrure lui permet de bien conserver sa chaleur corporelle, d’autant plus qu’il n’est pas très grand, et lorsqu’il dort, il se love généralement, ramenant sa queue touffue sur sa truffe.

La taille exacte de la population actuelle de pandas roux dans la nature est inconnue, mais on estime qu’il reste moins de 10 000 individus et que cette population décroisse. L’espèce est d’ailleurs classée En Danger dans la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), et en annexe 1 de la CITES (convention internationale sur le commerce des espèces en voie de disparition). Hormis à cause de son prédateur naturel, la panthère nébuleuse, cette diminution de la population est dû principalement à la réduction de son habitat, pour l’exploitation forestière par exemple, mais également au braconnage, dans la tradition on offrait une toque en poils de panda roux au futur marié pour lui porter bonheur, ou encore à la consanguinité, car du fait de la fragmentation de leur habitat, les populations de pandas roux se trouvent isolées les unes des autres. Plusieurs pays ont établi des zones protégées, comme la Chine, dont les sanctuaires à pandas géants profitent à de nombreuses autres espèces, comme le petit panda, mais les mesures de protections restent encore à développer. Beaucoup de népalais comptent sur l’habitat du panda roux pour survivre car ils n’ont pour le moment pas d’autres alternatives économiques viables. Des associations comme le « Red Panda Network » travaillent sur place avec les autorités locales pour essayer de créer un nouveau système dans lequel la conservation de l’habitat du panda roux bénéficierait aux communautés environnantes. En outre, les zoos du monde entier se sont mobilisés pour préserver l’espèce en participant à des programmes d’élevage, dans le but d’obtenir une population captive importante et avec une grande diversité génétique pour un jour pouvoir les réintroduire dans leur milieu naturel.

Red Panda Network
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